Pendant l’épisode n°2 « Gérer ses rdv en période de difficultés émotionnelles » du podcast, j’ai abordé le sujet des affirmations positives.

Pour étayer ce sujet aujourd’hui, j’ai décidé de vous parler d’une expérience personnelle pendant laquelle une affirmation positive a été une vraie béquille pour assurer…disons le minimum.

En 2018, j’ai commencé à suivre le compte « Ouitch », dont la merveilleuse Josée-Anne SC en est la fondatrice. Pour le nouvel an 2018/2019 elle a organisé un rituel au sein duquel elle a parlé du sujet des affirmations positives, sujet que j’ai découvert à ce moment-là. Elle encourageait à choisir une affirmation positive pour l’année à venir, affirmation à répéter aussi souvent que l’on pouvait en ressentir le besoin.

Je me suis posée quelques minutes pour réfléchir à une parole que j’aurais aimé que l’on me répète à ce moment-là. C’est l’affirmation « je suis capable » qui est ressortie…et que j’ai adoptée.

Il faut savoir qu’en 2018/2019 j’avais décidé de passer mon CAP Pâtisserie en candidature libre. C’était un challenge personnel que je m’étais donné, en perspective d’un projet pro et, aussi, parce que cela me rappelait ma grand-mère avec laquelle j’avais tant fait de gâteaux. (Et, enfin, parce que plus on me dit que ce n’est pas pour moi…plus je veux prouver le contraire..!)

Ce n’était pas un challenge évident, il a fallu tout apprendre depuis le début, gagner en rapidité, et en organisation. Faire un gâteau c’est bien, mais sortir 4 productions en 6 heures (vaisselle inclue), c’est autre chose… Quand je me suis posée pour réfléchir à l’affirmation positive qui m’irait, j’étais dans une phase de doutes, de blocages sur des viennoiseries qui n’étaient pas parfaites, des brioches qui mettaient trop de temps à être pétries, et un glaçage qui ne tenait pas sur les éclairs. C’est sans doute ce qui m’a guidée pour choisir « Je suis capable ».

J’ai continué à m’entraîner chaque semaine, en me répétant régulièrement que j’en étais capable. J’ai progressé, tout n’était pas parfait mais je m’améliorais. Mes « goûteurs » (amis, proches, voisins) étaient de bons critiques, je savais que j’étais dans la bonne direction.

L’examen « pratique » était prévu fin juin. Je me sentais à peu près prête : je pouvais produire mais je n’étais pas dans les temps… je savais que ce serait mon gros point faible et que j’allais devoir carburer.

Je croyais que ce serait l’unique gros point faible…

Mais quelques jours avant l’examen, une amie est décédée. Sans préavis. Du jour au lendemain, c’était fini. 

Le jour de l’examen tombait entre le décès et l’enterrement…Vous imaginez bien que mon esprit n’était plus vraiment au rendez-vous.

Je suis allée à cet examen en sachant que je n’avais rien à perdre. Au pire, j’allais le repasser l’année d’après. J’y suis allée extrêmement détachée, à tel point que le jury a cru voir une extrême zénitude…sauf que j’étais tout sauf zen, j’étais mentalement absente.

Alors, pour pouvoir mener cet examen sans regret, je me suis accrochée à cette petite phrase anodine : « je suis capable ». Pendant 6 heures, j’ai inlassablement prononcé cette affirmation : « Je suis capable. »

Je me la suis répétée 15 fois, 20 fois peut-être.

J’ai produit ce qu’il fallait, tout était imparfait, mais tout était là. J’ai eu l’examen d’extrême justesse… Mais je l’ai eu.

Cette petite phrase a été ma béquille. Ma formule magique pour tenir. A un moment où je ne savais plus bien marcher, elle m’a soutenue et m’a permis de rester debout.

Aujourd’hui encore il m’arrive de l’utiliser. J’aurais pu changer d’affirmation depuis tout ce temps… Mais j’ai parfois toujours besoin de ce coup de pouce, et je le prends. Peut-être choisirais-je bientôt une autre formule, qui correspondra à mes besoins du moment.

Il n’y a pas de règles, choisissez ce qui vous fait du bien. Ce n’est pas parce que ça semble idiot, vu de l’extérieur, que ça ne peut pas vous aider. Et ça ne coûte pas grand-chose d’essayer..!

Et petit conseil : si vous avez des enfants, aidez-les à choisir leur affirmation positive. 

Celle qui les aidera avant un contrôle.

Celle qui les réconfortera après une dispute.

Celle qui les fera se sentir belles et beaux devant le miroir. 

Celle qui les aidera à s’endormir…

Il n’y a pas d’âge pour s’armer d’outils précieux !

J’espère que ces quelques lignes personnelles vous parleront et vous permettront de comprendre l’intérêt des affirmations positives, pour soi et pour les autres. N’hésitez pas à en parler autour de vous 🙂

Suite à cet article, je vous laisse prendre quelques instants pour imaginer ce que vous auriez besoin d’entendre…

Prenez soin de vous… et à très vite !

MZ

NB : photo de couverture pour une fois personnelle, de cette amie et moi <3


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